Prétendu soutien de la RDC aux FDLR : Félix Tshisekedi parle d’une ‹‹fausse excuse›› de la part du Rwanda



Lors d’une interview exclusive accordée ce vendredi 23 septembre depuis New-York à la Radio france internationale (RFI) et à France 24, le président Félix Tshisekedi est longuement revenu sur la question des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé qualifié de génocidaire par Kigali qui accuse Kinshasa de le soutenir.

Selon le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, son pays la RDC n’a jamais soutenue ce mouvement rebelle qui d’ailleurs est devenu beaucoup plus un problème pour la République Démocratique du Congo que pour le Rwanda.


‹‹ Ces accusations du Rwanda sont une fausse excuse. Les FDLR sont aujourd’hui une force résiduelle avec aucune idéologie politique visant à regagner le pouvoir à Kigali. De ce fait, ils ne ménacent plus la sécurité du Rwanda », a indiqué le président de la République Félix Tshisekedi.

Avant d’ajouter : «Les FDLR sont plus un problème pour nous les Congolais que pour les Rwandais. J’en veux pour preuve l’assassinat de l’ambassadeur italien, M. Luca Atanasio. Il avait été tué par les FDLR».

Le président Félix Tshisekedi a en plus fait savoir que des centaines des combattants FDLR ont été rapatriés à deux reprises depuis son avènement au pouvoir en janvier 2019.
« C’est quand-même une preuve de bonne foi », a-t-il dit.

Il sied de rappeler que depuis plusieurs mois il se vit une escalade verbale sur fond d’accusation mutuelle de tentative de déstabilisation entre Kinshasa et Kigali.

La République Démocratique du Congo accuse le pays de Paul Kagame de soutenir le mouvement du 23 mars(M23) qui occupe illégalement certaines zones de son pays. Pour sa part le Rwanda quant à lui accuse aussi la RDC de collaborer avec les éléments de FDLR envue de déstabiliser le pouvoir de Kigali.

Sous les bons offices du président français Emmanuel Macron, dont le pays est aux commandes du Conseil de sécurité de l’ONU, les deux chefs d’État africains se sont rencontrés à New York et ont « convenu d’agir de concert pour obtenir au plus vite le retrait du M23 des localités occupées en RDC ».


La Rédaction

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