Lutte contre la corruption : L’Asadho, l’ECC ainsi que les organisations de la société civile sensibilisent pour plus d’implication des citoyens



Le 09 décembre de chaque année est célébrée la journée mondiale de lutte contre la corruption, c’est à cette occasion que les organisations de la société civile ainsi que l’église du Christ au Congo ont organisé ce vendredi une journée de sensibilisation pour combattre la corruption qui reste un des facteurs majeurs de sous développement.

D’entrée de jeu le président de cette plate-forme et président de l’Asadho, Me Jean-Claude Katende a expliqué le bien-fondé de cette conférence qui est née d’un partenariat entre l’inspection générale des finances, IGF en sigle et les organismes de la société civile afin de lutter efficacement contre la corruption ; l’IGF ne pouvant que s’arrêter à faire les rapports à besoin de l’implication de la société civile pour insister auprès de la justice de faire son travail, mettre la pression sur le gouvernement et sensibiliser les citoyens davantage à lutter contre la corruption.

Les panelistes de haut niveau se sont succéder pour expliquer à l’assemblée l’importance de l’appropriation de la lutte contre la corruption.

Le Professeur Florimond Muteba président de l’Observatoire de la Dépense Publique, ODEP en sigle à expliquer le fléau de la corruption dans l’exécution de la dépense publique, selon lui les citoyens lambdas doivent s’approprier cette lutte parce que les ressources de l’Etat sont toujours tirées d’un prélèvement sur les citoyens.

Le professeur Luzolo bambi est, quant à lui revenu sur l’État Congolais et la lutte contre la corruption : ou en sommes-nous ? La solution de la lutte contre la corruption selon lui repose sur le peuple, sur la société civile. La RDC est le 11ème pays le plus corrompu au monde, et la population devrait arrêter de dénoncer mais plutôt se mobiliser pour arrêter ce fléau.

Me Jean Claude Katende, a insisté sur le fait que pour arriver à éradiquer la corruption, il faut que toutes les structures créées fassent un travail de fond et descendent à la base, pour sensibiliser les citoyens afin d’obtenir des résultats plus palpables.

L’ECC qui a été représenté par son secrétaire général le révérend Erick Senga, a dans son exposé parler de la contribution des confessions religieuses dans la lutte contre la corruption, en mettant en place des mécanismes d’éducation civique et de sensibilisation de la population sur la corruption, en créant des espaces publics d’échanges au travers des universités, etc.

Signalons que cette première édition s’est également déroulée à lubumbashi, en vue d’atteindre une plus large couche sociale.

Grâce shako

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