Cour Constitutionnelle : l’Assemblée Nationale et le Sénat pas d’accord sur la candidature unique







Le Parlement congolais doit se réunir en congrès pour désigner un successeur au feu juge Mongulu. L’Assemblée Nationale et le Sénat vont devoir se départager pour trouver le nom du juge à envoyer dans cette haute juridiction.

Chaque institution a présenté son candidat. Le Regroupement des Parlementaires du Grand Équateur (REPEQ) a déjà son candidat. Ce qui serait l’objet du report du congrès prévu ce lundi 23 Mai.

Le REPEQ s’est réuni le vendredi 18 mai 2022 et a entériné la candidature de Léon Mondole Esso Libanza après débat et délibérations. La réunion s’est déroulée dans la salle des banquets du Palais du Peuple. Elle est intervenue après celle tenue par le caucus des députés et sénateurs de la province de la Mongala. Cette dernière avait pour mission, à la demande du Bureau de l’Assemblée Nationale, d’harmoniser les vues pour désigner un candidat unique pour la Cour Constitutionnelle.

Selon la lettre du REPEQ, ses députés nationaux sont allés présenter au président du Sénat, Bahati Lukwebo leur point de vue.

Ce dernier leur a supplié de soutenir le candidat présenté par le Sénat mais les élus nationaux ont campé sur leur décision. Ils veulent voir l’honorable Léon Mondole Esso Libanza comme juge à la Cour Constitutionnelle.

Le parlement devait se réunir en congrès ce lundi 23 mai 2022. Il a été reporté. La Cour Constitutionnelle doit avoir neuf juges mais elle en compte huit. Le juge Mongulu était décédé faisant partie du quota du parlement et n’a jamais été remplacé. Pour élire un nouveau président de la Cour Constitutionnelle le quorum doit être atteint, celui de neuf. La Présidence de la République avait ordonné au Parlement de se réunir en Congrès afin de désigner le juge et permettre le bon fonctionnement de la Cour.

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