Affaire SOCOPAO : ASADHO accuse les autorités politico-administratives congolaises de violer les droits acquis des citoyens

L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, a dans un communiqué de presse rendu publique ce vendredi 7 octobre 2022, accusé les ministres des affaires foncières du Gouvernement national et les autorités politico-administratives de la ville de Kinshasa d’ignorer toutes les décisions judiciaires rendues par les cours et tribunaux de la République Démocratique du Congo dans cette affaire.
D’après communiqué en question, l’ASADHO constate que malgré la décision judiciaire déjà intervenue dans cette affaire et qui confirme le droit pour les victimes d’occuper leurs parcelles, les différents ministres des affaires foncières et les autorités de la ville de Kinshasa continuent à menacer les bénéficiaires des parcelles de terre de les chasser des lieux occupés.
Étant une structure d’appui à la démocratie, l’ASADHO rappelle que :
‹‹ l’Etat de droit se consolide par la séparation des pouvoirs qui appelle à ce que le pouvoir exécutif respecte les décisions judiciaires rendues par le pouvoir judiciaire. Faire autrement, c’est installer l’anarchie au sein de la République ››, a déclaré Jean-Claude Katende président de cette association.
Par ailleurs l’ASADHO appelle les autorités politico-administratives à respecter la décision judiciaire rendue par le Conseil d’Etat dans l’affaire Socopao afin de renforcer l’Etat de droit, gage de sécurité pour tous, dans le pays.
La Rédaction