RDC : Adolphe Muzito doute de la tenue des élections dans le délai constitutionnel, après échange avec Dénis Kadima


Le président de la Ceni Denis Kadima a échangé ce lundi 3 juillet au Congo Fleuve Hôtel avec le président national de nouvel élan, en rapport avec le processus électoral en République démocratique du Congo.


Après cet échange, l’ancien premier ministre et opposant, Adolphe Muzito ne croit pas à la tenue des élections dans le délai constitutionnel, c’était à la sortie de l’audience accordée par le président de cette institution d’appui à la démocratie, que l’opposant congolais Adolphe Muzito l’a dit devant la presse.

 » Nous lui avons demandé si d’ici la fin du processus, il pourra mobiliser les 500 millions de dollars pour parachever le processus, il a dit qu’il est en contact avec le gouvernement et que dans des jours qui viennent ils pourront obtenir un décaissement de 100 millions de dollars et que par conséquent ils peuvent avancer avec le processus jusqu’à ce que le reste de décaissement soit fait, nous pensons que cette façon de faire n’est pas crédible » a-t-il dit.

Et de poursuivre  » Je ne crois pas au respect de délai constitutionnel à cause des problèmes de financement. J’ai l’impression que le gouvernement face aux 500 millions de dollars dont il vient de bénéficier de la part des institutions de brotten Wood, probablement la moitié sera consacrée aux questions sécuritaires, ce n’est que l’autre moitié qui pourra être à la disposition de la Ceni  » a-t-il précisé.

Les discussions entre les deux personnalités publiques ont également tourné sur l’actuel fichier électoral incomplet, comme le considère l’opposant Adolphe Muzito, car n’ayant pas les données des territoires précitées.

Adolphe Muzito a affirmé que lui et son parti ne sont pas disposés à aller aux élections sans les territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru où il n’y a pas eu l’enrôlement des électeurs jusqu’à ce jour.

 » Mon parti et moi nous ne sommes pas disposés avec l’option de balkanisation du pays. Nous voulons que l’enrôlement puisse se faire les trois territoires concernés. Nous pensons que l’église catholique peut nous aider dans ce sens… Il a essayé de nous expliquer, qu’ils ont pris en compte ces électeurs là en les intégrant et que dans le fait, ils allaient organiser l’identification et l’enrôlement dans le moment venu quand la situation va se calmer  » a-t-il fait savoir.


Rappelons que le président de la Ceni poursuit des échanges, après avoir reçu les 4 leaders de l’opposition, à l’instar de Delly Sesanga, Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, et le représentant de Moïse Katumbi.


La Rédaction

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